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Cocoland
 
Mon humeur, tout simplement
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Blague (une fois n'est pas coutume)
Posted:Apr 25, 2013 12:45 pm
Last Updated:Jan 11, 2015 2:36 pm
9560 Views

Un zoophile, un nécrophile, un masochiste, un sado et un pyromane sont dans un asile.

Ils s'ennuient ferme et voient un chat passer dans la cour, alors le zoophile dit: " Et si on enculait le chat ?"
Le sado réplique: "Ouais on encule le chat et on le crève" !
Le nécrophile enchaîne "Ouais on encule le chat, on l'crève et l're-encule"
Alors le pyromane s'écrie: "Ouais on encule le chat, on l'crève, on l're-encule et on lui brule le cul !"
Il se tournent alors vers le masochiste qui les regarde depuis le début, ce dernier sourit timidement et dit "Miaou ?"
3 Comments
Tu apprendras la vie - William Shakespeare
Posted:Mar 31, 2013 1:20 am
Last Updated:Jan 11, 2015 2:36 pm
9065 Views

Après quelque temps,
Tu apprendras la différence entre tendre la main et secourir une âme.
Et tu apprendras que aimer ne signifie pas s’appuyer, et que compagnie ne signifie pas toujours sécurité.
Tu commenceras à apprendre que les baisers ne sont pas des contrats, ni des cadeaux, ni des promesses…
Tu commenceras à accepter tes échecs la tête haute, comme un adulte, et non avec la tristesse d’un enfant.
Et tu apprendras à construire aujourd’hui tes chemins, parce que le terrain de demain est incertain, et ne garantit pas la réalisation des projets, et que le futur a l’habitude de ne pas tenir ses promesses.

Après un certain temps,
Tu apprendras que le soleil brûle si tu t’y exposes trop.
Tu accepteras le fait que même les meilleurs peuvent te blesser parfois, et que tu auras à leur pardonner.
Tu apprendras que parler peut alléger les douleurs de l’âme.
Tu apprendras qu’il faut beaucoup d’années pour bâtir la confiance, et à peine quelques secondes pour la détruire, et que, toi aussi, tu pourrais faire des choses dont tu te repentiras le reste de ta vie.
Tu apprendras que les vraies amitiés continuent à grandir malgré la séparation. Et que ce qui compte, ce n’est pas ce que tu possèdes, mais qui compte dans ta vie.
Et que les bons amis sont la famille qu’il nous est permis de choisir.
Tu apprendras que nous n’avons pas à changer d’amis, si nous acceptons que nos amis changent et évoluent.
Tu expérimenteras que tu peux passer de bons moments avec ton meilleur ami en faisant n’importe quoi, ou en ne rien faisant, seulement pour le plaisir de jouir de sa compagnie.
Tu découvriras que souvent nous prenons à la légère les personnes qui nous importent le plus ; et pour cela nous devons toujours dire à ces personnes que nous les aimons, car nous ne savons jamais si c’est la dernière fois que nous les voyons…
Tu apprendras que les circonstances, et l’ambiance qui nous entoure, ont une influence sur nous, mais que nous sommes les uniques responsables de ce que nous faisons.
Tu commenceras à comprendre que nous ne devons pas nous comparer aux autres, sauf si nous désirons les imiter pour nous améliorer.
Tu découvriras qu’il te faut beaucoup de temps pour être enfin la personne que tu désires être, et que le temps est court…
Tu apprendras que si tu ne contrôles pas tes actes, eux te contrôleront.
Et qu’être souple ne signifie pas être mou ou ne pas avoir de personnalité : car peu importe à quel point une situation est délicate ou complexe, il y a toujours deux manières de l’aborder.
Tu apprendras que les héros sont des personnes qui ont fait ce qu’il était nécessaire de faire, en assumant les conséquences.
Tu apprendras que la patience requiert une longue pratique.
Tu découvriras que parfois, la personne dont tu crois qu’elle te piétinera si tu tombes, est l’une des rares qui t’aidera à te relever.
Mûrir dépend davantage de ce que t’apprennent tes expériences que des années que tu as vécues.
Tu apprendras que tu tiens beaucoup plus de tes parents que tu veux bien le croire.
Tu apprendras qu’il ne faut jamais dire à un enfant que ses rêves sont des bêtises, car peu de choses sont aussi humiliantes ; et ce serait une tragédie s’il te croyait, car cela lui enlèverait l’espérance!
Tu apprendras que, lorsque tu sens de la colère et de la rage en toi, tu en as le droit, mais cela ne te donne pas le droit d’être cruel.
Tu découvriras que, simplement parce que telle personne ne t’aime pas comme tu le désires, cela ne signifie pas qu’elle ne t’aime pas autant qu’elle en est capable : car il y a des personnes qui nous aiment, mais qui ne savent pas comment nous le prouver…
Il ne suffit pas toujours d’être pardonné par les autres, parfois tu auras à apprendre à te pardonner à toi-même…
Tu apprendras que, avec la même sévérité que tu juges les autres, toi aussi tu seras jugé et parfois condamné…
Tu apprendras que, peu importe que tu aies le cœur brisé, le monde ne s’arrête pas de tourner.
Tu apprendras que le temps ne peut revenir en arrière. Tu dois cultiver ton propre jardin et décorer ton âme, au lieu d’attendre que les autres te portent des fleurs…

Alors, et alors seulement, tu sauras ce que tu peux réellement endurer ; que tu es fort, et que tu pourrais aller bien plus loin que tu le pensais quand tu t’imaginais ne plus pouvoir avancer !
C’est que réellement, la vie n’a de valeur que si tu as la valeur de l’affronter !
4 Comments
Lifeguard
Posted:Jan 28, 2013 2:13 pm
Last Updated:Jan 11, 2015 2:35 pm
9588 Views
Quand tu te réfugies contre moi, tu t'abandonnes, tu relâches toute pression, et je me sens à la fois apaisée et en feu. Tu es là dans mes bras, sans fard, sans bouclier, sans autre intention que de goûter notre fusion.

Tu ne donnes rien, tu es simplement toi qui ne se méfie pas, qui goûte notre quiétude, sans arrière pensée, sans gène.
Et je suis suprêmement heureuse.
On est proches, on se sent bien, il n'y a rien d'extraordinaire ? mais crois-moi ce genre de paix, de symbiose n'est pas banal.
Alors merci pour ces moments magiques.
1 comment
Do me hard
Posted:Sep 11, 2012 1:01 pm
Last Updated:Aug 29, 2014 7:23 am
10854 Views
D'abord tu m'apaises, tu installes la confiance, par des caresses enveloppantes, par des baisers qui me redonnent vie, par la façon dont tu t'allonges sur moi.
J'ai l'impression de me retrouver grâce à toi, je reprends ma peau de femme, il n'y a que sous tes yeux et au contact de ta peau que mon instinct me dit que la vie c'est maintenant.

Puis tu m'excites, avec des regards pleins d'envie qui me font sentir déesse, avec ton corps si beau dans lequel tu parades devant moi, avec tes lèvres qui parcourent ma peau, avec tes gestes sensuels qui, me touchant les tempes, me font ouvrir les cuisses.
La pulpe de tes doigts qui glisse sur mon cou, l'encoche de tes mains qui attrape ma taille et allume le feu en moi. Tes paumes qui glissent de mes épaules jusqu'à l'arrière de mes cuisses, me faisant irrésistiblement cambrer comme une panthère qui s'étire.

Enfin tu me fais tienne, avec tes yeux de fauve affamé, tes gestes de brute qui m'attrape et me déplace sur tout le lit, tes morsures de bête assoiffée de sang.
Moi d'habitude si sage, j'ai envie que tu me fouettes, que tu me griffes, que tu me suces jusqu'au sang, que tu me maintiennes fort, que tu m'entraves, que tu me fasses un peu mal, pendant qu'on se fait du bien.

Je n'ai pas peur, je ne sens aucun déséquilibre, je sais que tu ne manques pas de considération à mon égard.
Tu es peut être le seul qui me voit telle que je suis avant de comprendre ce dont j'ai besoin pour m'éclater.
Et c'est grâce à ton intelligence, à ton humanité, à la confiance et le respect que nous partageons, que je peux me permettre de m'abandonner à toi. Et si je ne me trompe pas tu goûtes autant que moi ce jeu sauvage. Tu aimes ce qu'il provoque en moi, et tu aimes cette position de force momentanée.
Tu te laisses toi aussi guider par l'animalité et le plaisir
et tu t'oublies l'espace d'un moment de délices partagés.

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Lip addict
Posted:Sep 9, 2012 2:08 pm
Last Updated:Aug 29, 2014 7:23 am
10814 Views
J'avoue: je pourrais passer des heures à embrasser.
Quand mon partenaire embrasse bien, je me sens contentée comme un chaton avec bol de lait. Je suis souriante, gourmande, à la fois apaisée et excitée.

C'est toujours la plus agréable des surprises, plus encore qu'un amant sachant particulièrement bien insérer engin. A la question idiote: buste d'homme et queue de poisson, ou tête de poisson et jambes d'homme? Je réponds buste d'homme !
Bien sûr à regret... je n'aime rien mieux qu'un sexe vaillant en moi (plus que les doigts, plus que la langue).
Mais j'ai trop besoin de voir les yeux gourmands ou contentés, trop besoin d'attraper les cheveux, la mâchoires, trop envie de caresser le torse musclé, me blottir contre, me faire enserrer de bras rassurants, et goûter cette bouche, insatiablement.
Sentir les visages qui se rapprochent, qui se désirent des yeux à en loucher, les lèvres qui halètent avant de se toucher, doucement, lentement, puis fougueusement, sensuellement, à s'entrouvrir, se lécher, se sucer, se mordre.
Aspirer sa langue comme une goulue, et sentir sa queue monter.
Le laisser entrer sa langue dans ma bouche et l'enrouler comme mes jambes autour des siennes.
Embrasser le coin de ses lèvres gentiment, et sans annonce m'attaquer comme une furie à cou, le sentir s'arquer de tout corps.
Entre 2 saillies, lors d'un massage par exemple, embrasser doucement front, ses tempes, ses joues, ses yeux clos, le bas de dos, le bout de nez, l'intérieur de ses poignets, ses doigts qui m'agrippent si bien.
Et quand il m'embrasse de lui-même, quand il m'attrape le menton, qu'il me regarde dans les yeux et qu'il m'embrasse avec ferveur et tendresse... alors je pourrais tout abandonner, tout oublier.

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Some clue
Posted:Sep 4, 2012 4:37 pm
Last Updated:Jan 11, 2015 2:33 pm
10964 Views
J’avais 14 ans, je passais mon été à la campagne chez ma tante retraitée, comme chaque vacance scolaire. Les oncles et tantes, les cousines et les cousins se relayaient tout au long de l’été pour peupler la grande maison de campagne.
Etant la petite dernière de la famille, j’étais un peu toujours à la traine, les cousins ayant une dizaine d’années de plus.

Nous passions nos journées au mas, à quelques kilomètres de là, à s’occuper des chevaux et à les monter. Nous rentrions le soir chez ma tante pour nous baigner à la piscine, puis manger sur la terrasse au chant des grillons, jusqu’à finir les discussions à la belle étoile. Quelquefois nous retournions à la piscine pour des bains de minuit.
Soleil, garrigue, baignades, BD, ping pong, animaux, travaux de ferme, ballades, repas gargantuesques, siestes à l’ombre des lessives étendues… le programme des journées n’était que réjouissances.

Cela faisait un an que ma tante avait vendu le mas à un retraité militaire de 35 ans, afin qu’il l’aide pour les soins aux chevaux ; il partageait sa passion des équidés et il s’était donné pour projet de retaper le mas, alors inhabitable. Malgré le nouveau propriétaire nous gardions le droit de venir quand bon nous semblait. J’ai tout d’abord très mal vécu cette intrusion, mais ma tante semblait rassurée, soulagée, enfin sereine ; et il me faut avouer que le mas a petit à petit reprit vie : le four à pain remarchait, le paddock était réparé, toute la tuyauterie avait été installée et il y avait pour la toute première fois du chauffage à l’intérieur. Les joints entre les pierres du 11ème siècle avaient été refaits et la chapelle était absolument superbe. Il était indéniable que cet homme savait ce qu’il faisait, que les choses avançaient vite et bien.

Ma tante se reposait beaucoup sur moi, car j’étais sa nièce la plus proche géographiquement, j’étais donc la seule à être là à chaque vacance, et elle considérait que mes cousins venaient en vacances pour profiter, quand moi j’étais là avec la volonté de partager sa vie et d’apprendre ce qu’elle faisait.
Mais avec l’âge, petit à petit elle m’a « confiée » à cet homme pour mon apprentissage, et elle a freiné ses activités. Elle m’amenait le matin avec une liste de tâches à accomplir et me récupérait plus tard dans la journée. Il s’agissait de nettoyer les écuries, le poulailler, de refaire les clôtures des enclos dans les champs, de donner à manger aux divers animaux, de remplir les bidons d’eau et de les amener en Méhari aux baignoires qui tiennent lieu d’abreuvoir dans les champs, de graisser les selles et les bridons, de bouchonner les chevaux, de les monter en ballade ou au paddock.

J’ai donc travaillé aux côtés de cet homme franchement moche, mais débrouillard et charismatique. Lors des grands repas qu’il organisait au mas, il était le centre d’attention, ne cessant de prodiguer savoir concernant les travaux ou les animaux, ou encore narrant ses aventures passées à l’armée.
Au quotidien, il nous accompagnait mes cousins et moi en ballades équestres dans la garrigue puis travaillait consciencieusement sa monture en paddock pour des exercices de style et de dressage. Mais durant les petites vacances il n’y avait que moi, et ma tante ayant cessé de monter de peur de se casser quelque chose, nous partions en ballade lui et moi. On en est logiquement venu à discuter, à rigoler, c’était à mon jeune âge assez incroyable qu’un adulte me considère.
J’avais tellement l’habitude d’écouter les autres et de me taire, en bonne petite dernière de la famille. Lui me faisait parler et semblait porter du crédit à l’avis que je lui donnais. Petite révolution…

Un été, mon cousin le plus jeune avait amené un ami de classe pour une semaine, et ce dernier s’était donné pour objectif de vacances de m’emballer, faute de mieux. Quasiment premier amoureux, en tous cas premier crush de vacances, blondinet ravageur aspergé de Brut dont je me souviendrai toujours. Quelles pelles !
Moi si introvertie, j’ai découvert les caresses pubères, celles qui donnent des frissons tout le long du dos, qui filent la chair de poule, qui font mouiller ! Mais nous étions surveillés de près, et il ne m’accordait que peu de temps, de peur que mon cousin ne se vexe, et seulement au mas où nous pouvions être à l’abri du regard des adultes, contrairement à la maison de famille.
Evidemment ses vacances finies, plus de nouvelles du petit parisien et gros chagrin. Puis l’été a continué, et les tâches ont repris.

Un jour comme les autres, vers la fin de l’été, alors je devais partir une semaine en camping avec mes parents et mes frères en Lozère, nous étions, le propriétaire du mas et moi, près de la « cabane du bas ». Nous avions réparé l’enclos du champ attenant, et il m’a dit d’une voix bizarre « alors tu t’en vas ? » ce à quoi j’ai répondu avec le dégoût désabusé d’une ado qui rejoint ses parents « ouais je vais m’éclater …», mais air préoccupé ne le quitte pas alors qu’il enroule le ruban électrique sur ses bras. Je n’y prête pas attention et finis de ranger les outils dans la cabane.
Nous nous retournons en entendant au loin le moteur caractéristique de la voiture de ma tante qui monte au mas pour venir me chercher et me ramener à mes parents. Je vais pour la rejoindre, puis reviens sur mes pas pour dire au revoir a mon co-équipier, toute sauvage que je suis j’allais oublier ; je revois sourcil froncé, que j’attribue au soleil à zénith, mais il y a aussi cette moue qui plisse un seul coin de ses lèvres. Je lui dis rapidement « à la semaine prochaine » et il s’avance pour me faire la bise, les bras chargés. Il me dépasse de 20 bons cm aussi je tends mon visage vers le sien, comme d’habitude. Mais cette fois ses lèvres s’abattent rapidement sur le coin de ma bouche au lieu de ma joue, je panique et pense d’abord à un dérapage dû au ruban de plusieurs dizaines de mètres encombrant ses bras, mais à la 2ème ET à la 3ème bises, il fait pareil, sans guère d’équivoque, le coin n’est pas que frôlé. J’évite regard, perplexe, répète mon au-revoir et monte le chemin qui monte au mas en courant, comme ça m’arrive souvent.

Ma tante va donner les épluchures qu’elle a amenées dans un seau au poulailler à l’intérieur du mas et je l’attends dans la voiture garée devant, à l’ombre, réellement perturbée. « Est-ce que je me fais des idées ? En quoi pourrais-je l’intéresser ? Il n’est pas seul et je suis insignifiante. Je m’invente des histoires. Quelle imbécile de croire qu’il pourrait être attiré, je suis ridicule. » Et toute perdue dans mes pensées, je suis surprise par visage passé par la fenêtre de la voiture, si près du mien, il me regarde intensément, l’air soucieux, et me dit « profites-en bien » et reste bizarrement immobile. Je soutiens regard, paralysée et probablement l’air affolé, et après quelques secondes interminables, il s’en va très brusquement.

Partie en Lozère, les moments passés avec mes parents étant caractérisés par les colères irrationnelles de mon père qui nous encouragent à ne pas piper mot, et par le manque cruel d’originalité (d’argent aussi, accessoirement) pour les activités, autant vous dire que la semaine a été longue. J’ai donc eu tout le loisir de tourner et retourner ces évènements dans ma tête. Il n’était pas question de me livrer à ma mère, personne très dévouée à mari et complètement dépourvue de personnalité, ni à mes frères, car nos seuls liens étaient tissés par nos bagarres de catcheurs, pas méchantes, palliant à notre manque de communication et sans doute aussi de contacts physiques. J’apprendrai plus tard que dans les autres familles, on se fait des câlins ! On se salue le matin aussi… bref.
Je me demandais pourquoi le comportement de Noël (le propriétaire du mas donc) avait changé. Qu’est-ce que j’avais fait ? Qu’était-il arrivé ? Est-ce que j’avais mal compris ? A force de me repasser le film dans ma tête je me suis rendue compte que pendant ces secondes interminables à la fenêtre de la voiture, j’étais sincèrement paniquée, à me demander, affolée, « mais pourquoi se tient-il aussi près ? » mais j’avais tout à la fois envie qu’il s’approche encore ! Qu’il me confirme qu’il le voulait, qu’il n’y avait pas de doute, pas d’erreur. J’ai passé ainsi des heures à penser à lui, à me demander si tout serait oublié à mon retour. Bref j’ai passé toutes mes vacances en Lozère à attendre qu’elles se finissent…

Irrémédiablement, ce fut le cas. Et c’est ainsi que j’ai cramé une semaine de ma vie d’ado dans un camping assez génial, à me projeter de façon désespérée dans le futur ou lieu de profiter du présent. Mes parents rentrés en ville avec l’un de mes frères, l’autre finissant l’été avec moi à la campagne, nous sommes allés comme tous les jours au mas, pour vaquer aux tâches assignées par ma tante.
Arrivés sur place, les bonjours d’usage et Noël m’a fait la bise sans aucune équivoque, il a demandé à mon frère si on en avait bien profité, comme si j’étais transparente, la petite sœur, l’invisible, la muette, et je me suis sentie comme la dernière des imbéciles, à me rappeler ma 1ère idée d’une semaine auparavant « mais que pourrait-il bien te trouver ? ». Accomplir les tâches comme un robot, monter à cheval sans saveur, rentrer chez ma tante avec une semaine de fantasmes et d’attentes à ravaler.

Le lendemain mon frère fait la grasse mat’ et ma tante reste au mas avec moi pour aider Noël dans les travaux. Il a refait un mur complet et il s’agit de déblayer les gravats à l’aide de seaux à déverser dans la benne à l’extérieur. Nous ne faisons pas de chaine indienne, chacun fait tout le trajet à travers 2 différentes pièces. Après quelques minutes d’allers retours ma tante part de la pièce aux gravats quand je commence à remplir mon seau et Noël revient de trajet. Il me dit assez bas « je t’ai dit bonjour ? » ce qui était évidemment le cas, je le regarde avec incompréhension et une colère sourde, je me sens trop con depuis la veille, rapidement il se penche et me fait 3 bises, bien appliquées sur les coins de mes lèvres. Comment douter ? Mes joues ne sont définitivement pas à cet endroit là, j’en suis sûre. Il m’a fait des centaines de bises avant et jamais ça n’a déé. Je suis restée immobile, docile, et paralysée. Je souris comme une imbécile, il se penche et remplit mon seau d’un geste fougueux, en une seule fois, et me le tend pour que je reprenne mon trajet. Il ne sourit pas. Je ne m’en rends pas compte, ce n’est que bien plus tard que je m’en suis rappelée, des années plus tard, que j’ai compris que lui-même avait peur de mon refus, de mon rejet (et de ma délation aussi, mais c’est un autre problème).
Sur les trajets suivants, nos regards se croisent et nos sourires fusent dans le dos de ma tante, des regards tantôt complices, tantôt tendrement émus, tantôt juste heureux d’entrevoir que cette semaine de torture psychologique ait une issue aussi heureuse. Je me sens comme la fille la plus intéressante au monde, et la plus joyeuse.

Les jours défilent, la plupart du temps nous ne sommes pas seuls, mon frère est là, et rien ne se passe, mais je sais, je vois dans regard, et je sens, même s’il ne me regarde pas, s’il me tourne le dos, je sens tout être qui me cherche, attention qui elle est absolument tournée vers moi, tout comme je suis sans cesse en train de le chercher, sans pouvoir le regarder , il ne faut pas éveiller les soupçons, mais happée par aura.

Je me demande encore comment personne n’a vu, personne n’a senti le changement, alors que c’était écrit en gros sur nos fronts, c’était perceptible dans tout notre corps. Nous nous appartenions. Notre hâte était évidente, notre avidité, notre empressement enfantin à créer des occasions de passer du temps ensemble, même avec les autres, mais ensemble coûte que coûte, pas lui au mas et moi chez ma tante, tous ensemble à un même endroit, pourvu que les heures se rallongent. A vrai dire tout le monde a trouvé cette période agréable, parce que sa joie de vivre était rayonnante, et ses initiatives étaient charmantes. Moi personne ne me voyait, comme d’habitude, personne sauf lui, qui puisait sa force dans mon adoration, et qui je le crois, me la rendait bien. Les polis apéros du passés sont devenus des repas à rallonge, les ballades sont devenus des randonnées de journées entières, les coups de mains sont devenus de véritables collaborations, lui travaillant chez ma tante, nous travaillant avec lui au mas, ils venaient se baigner, ils organisaient des sorties, des soirées pizzas au four à pain. Cette période bénie a duré plus de 2 ans.

Mais revenons à cette semaine après la Lozère. Un jour nous étions, mon frère, Noël et moi, dans l’infirmerie à préparer les bandes et les soins pour les chevaux blessés ou à vermifuger. La pièce étant plongée dans la pénombre, à cause d’une ampoule particulièrement faible, reconnaître les produits prenait du temps, mon frère, passif comme à l’accoutumée (il venait pour oublier l’ennui de la ville, mais n’était jamais très volontaire pour effectuer les travaux pour ma tante) sort et s’assoit devant l’infirmerie, attendant qu’on ait tout préparé et qu’on aille enfin à l’écurie. Noël continue d’énumérer les produits comme il le faisait depuis quelques minutes, pour donner le change à mon frère, mais il ne regarde plus l’armoire, il est concentré à 200% sur moi, ce qui me fait sentir si spéciale, il parait tout émoustillé de se retrouver seul avec moi, quasiment intimidé, paraissant ne pas croire une telle occasion offerte possible. Il prend la gaze pour les pansements, me l’applique sur un côté de la bouche, la déroule, la tient des 2 côtés de ma mâchoire, en me regardant avec un sourire étourdi de bonheur, dit un nom de médicament pour que mon frère le croit affairé comme auparavant, et se penche en fermant les yeux pour poser sa bouche sur la gaze. Je suis tellement surprise (oui je sais, vous vous l’avez vu venir, mais j’étais jeune, et totalement gaga) que j’en garde les yeux ouverts, et non, je n’ai pas vraiment eu le contact de ses lèvres sur les miennes, mais rien que la pression m’a fait l’effet d’une explosion dans mon ventre, et d’avoir les 4 membres coupés. geste était tendre, maladroit, délicat, décalé ; je le sens un peu paralysé, mais il se reprend, fronce les sourcils et dit un nouveau nom de produit. Il me regarde avec un air désolé et je ne comprends pas pourquoi il semble triste, je suis aux anges, je dois avoir l’air absolument stupide, complètement immobile, électrisée, les épaules tendues, les bras le long du corps, suspendue en l’air. Il prend plusieurs flacons dans ses mains et les apporte dehors à mon frère, en lui disant qu’on va tous à l’écurie et en lui emboitant le pas.
Je n’ai toujours pas bougé d’un poil (ri-di-cu-le), mais contre toute attente il rentre précipitamment dans la pharmacie, s’immobilise, écarte les cheveux le long de mon visage, caresse mes joues et enserre gentiment ma tête de ses larges mains qui dépassent sur mon cou, puis il pose ses lèvres sur les miennes dans un mouvement qui me semble délicieusement lent. Il n’a du rester qu’une seconde et demi à peine à m’embrasser, mais je jure que ce moment équivaut à une journée et une nuit d’amour par intensité. Il murmure tout près de mon visage d’une voix d’adolescent mal assurée c’est quand même mieux sans la gaze… avec air triste qui me laisse absolument décontenancée quand je suis moi-même au 7ème ciel (je me rends compte aujourd’hui que moi-même je devais avoir un air tout autre, du genre abruti, car en un sens c’est la 1ère fois qu’on m’embrassait, c’est en tous cas la 1ère fois que j’ai eu le sentiment qu’on m’aimait, et ce baiser là n’avait absolument rien à voir avec ceux que j’avais connus avant). Il me sourit enfin, attrape en urgence d’autres produits et se précipite dehors à la suite de mon frère qui n’a eu le temps de faire que quelques pas. Je me reprends à mon tour, non sans mal, attrape les derniers médicaments, aguerrie à la tâche je sais exactement ce qu’il faut et je vais à mon tour à l’écurie, d’un pas guilleret. Mon frère n’a rien capté, tout engourdi qu’il est par sa nonchalance.

Noël sera aux yeux de tous, durant notre période d’amour clandestin, un homme brillant, charmant, passionnant, habité. Celui qui accapare toute l’attention, dont on boit les paroles. Tantôt érudit, tantôt comique et simple. Le bon pote, l’homme à l’initiative géniale, le maître de travaux.
Devant tout le monde il imitait leur attitude à mon égard, ne pas m’adresser la parole si ce n’est pour me donner des instructions, et suivant l’exemple de ma tante, il me choisissait souvent pour le seconder plutôt que les cousins qui étaient là pour profiter de leurs vacances. Nous n’étions alors pas totalement tranquilles, souvent dehors au vu de tous, mais hors de portée de leurs oreilles, et nous nous livrions alors à nos conversations secrètes, nos confessions, nos échanges de point de vue, mais aussi nos blagues et nos moqueries sur les autres, bassesse au combien humaine qui nous rendait encore plus complices.

Cela restait malheureusement rare que nous soyons seuls, et il me parlait alors avidement, longuement, me demandait mon avis, s’intéressait à moi, partageait point de vue, il agissait comme mon égal et m’avouait ses faiblesses et ses craintes. Nous étions proches. C’était le seul qui semblait me comprendre, me voir, et le seul avec lequel j’avais le sentiment d’exister, d’être adulte. J’ai peur de ce que vous pensez à cette lecture, qu’il m’a manipulée, que c’est tellement simple de faire croire à une enfant … mais je tiens à dire que j’avais 15 ans, il me semble que j’étais mature, j’étais loin d’être idiote, et il me galvanisait, comme le ferait un enseignant pédagogue, quelqu’un là pour vous élever et vous donner confiance en vous. Encore aujourd’hui, et malgré les nombreuses choses que j’ai comprises depuis, toute aveuglée que j’étais à l’époque par cet amour absolu, interdit, intense et construit, encore aujourd’hui je le jure, je suis catégorique, je n’ai jamais été forcée ou manipulée. Et surtout j’ai été heureuse, à un point jamais atteint depuis.

Il faisait de tous les autres des dupes, il était habile, il semblait en public ne m’accorder aucun régime de faveur, et pourtant combien d’attentions il a eu pour moi, faisant de moi le centre de monde, quitte à s’y perdre. Nous échangions des billets secrets écrits la nuit au stylo à plume et que je cachais dans ma culotte. Quand on n’avait pas eu l’occasion de se parler dans la journée, on se rattrapait la nuit, à regarder les mêmes étoiles tout en couchant nos confessions sur le papier.
Mais à un moment ou à un autre dans chaque journée, nous avions quelques secondes seuls dans une pièce, comme cela arrive quand on s’affaire dans un grand mas, qu’on soit 3 ou 10, quand on doit passer de l’écurie à la sellerie, du poulailler eu fenil, de la pharmacie à la chapelle, du paddock à l’un des nombreux champs pour les chevaux, il arrive toujours un moment ou 2 amants interdits vont enfin être à l’abri des regards, sans même le chercher, tout en restant très attentifs à ce que personne ne devine le désir qui nous dévore et qui occupe notre esprit à chaque instant.
Combien de regards d’une douceur désarmante il m’a adressés, de ceux qu’il n’accorde à personne d’autre, qui transforment visage et me rendent si spéciale, combien de caresses invisibles il m’a prodiguées, de celles qui me transpercent et me font fondre, qui m’électrisent et me redonnent vie. Des gestes de quelques secondes, au détour d’un mur, qui me rappellent malgré les privations que lui aussi, lui aussi est frustré, lui aussi a besoin que l’on se retrouve et que l’on se parle à cœur ouvert, qu’on arrête de jouer cette comédie, lui celle de l’homme parfait qui gère toujours, moi celle de la petite dernière qui n’a aucune opinion sur rien. Lui aussi a besoin que je lui confirme que mon cœur bat pour lui toute la journée et toute la nuit, qu’il n’est pas seul dans délire. Non, nous étions bien 2 dans ce délire, à l’alimenter chacun notre tour.

Il y aura eu sur 4 ans au total, durant les vacances scolaires seulement, des dizaines de baisers, une centaine de lettres, des centaines de gestes amoureux aussi infimes furent-ils, et des milliers de regards à la dérobée.
Je ne saurais vous retranscrire l’intensité de chacun d’entre eux. J’ai un souvenir précis et vivant de la plupart. Ce que nous partagions, c’était de la compréhension, de la patience, de l’empathie, de l’écoute, de l’intérêt, de la tendresse, de l’échange, de l’entraide et je ne le cacherai pas de la passion, et cela en faisait un vilain secret qui ronge, mais qui rend tout très excitant.
Le fait de se cacher, d’attendre, de donner le change en public, cela fait battre le cœur plus vite, cela vous donne l’impression d’être un agent secret en mission, et de berner tout le monde.
Le fait d’être le confident exclusif du côté vulnérable d’une personne dont on se sent proche, ça vous donne un sentiment puissant d’être quelqu’un de spécial, d’être digne de partage, de confiance, et le fait de pouvoir se confier à tour vous libère de vos démons et vous permet de vous accepter.
Les baisers de Noël étaient d’autant plus puissants qu’ils étaient rares, attendus avec désespoir et inopinés ! Ses baisers étaient surtout la manifestation physique de toute l’affection qu’il me dépeignait dans ses lettres et que je vivais lors de nos discussions à cœur ouvert. Chaque baiser était accompagné de tous ces paramètres, l’attente incandescente, l’effet de surprise, l’interdit passionnel et le bagage émotionnel. Qu’ils soient lents et amenés avec douceur et cérémonial, ou qu’ils soient furtifs et volés, nos baisers étaient signifiants. Et ils étaient aussi absolument délicieux.
Les caresses de Noël furent quasiment le premières, c’est lui qui m’a fait découvrir mon corps, mais surtout (car les occasions d’être dévêtus se comptent sur les doigts de la main) c’est lui qui m’a le plus fait frissonner de ma vie, aussi banals furent les bouts de peau qu’il a touchés. Ses doigts me disaient : tu me manques, je suis là, courage, tu es douce, j’ai besoin de toi, continue, compte sur moi, tu travailles bien, vivement la prochaine occasion, je sais ce que tu penses on en a parlé, et tant d’autres choses…

Mais je ne voudrais pas vous laisser sur votre faim, il faut bien que je vous récompense pour votre patience !

Imaginez-vous une journée comme les autres durant un été brulant, ou 5 cousins se rendent au mas pour monter à cheval. 5 cousins qui marchent d’un seul pas. Arriver au mas, dire bonjour, aller chercher les chevaux, les attacher les uns à côté des autres, aller à la sellerie chercher matériel en plusieurs voyages, remplir un seau d’eau et le présenter aux montures, bouchonner canasson, l’harnacher. Autant d’agitation qui laisse espérer à un possible rapprochement avec le tenant des lieux, mais autant de personnes à surveiller et qui font tout à la même allure. Pas d’ouverture. Frustration !
Alors rendez-vous compte, le jour où l’occasion se présente, combien elle est savoureuse. S’il me demande de rentrer dans le box de l’écurie avec lui pour lui tenir le cheval pendant qu’il lui fait sa piqure, personne ne pense à mal, personne ne regarde non plus ça n’a aucun intérêt. Mais le cheval n’a nul besoin de piqure, ou il lui a déjà fait avant notre arrivée, et très silencieux, aux aguets, à l’abri des regards, il me plaque contre le mur du box, soulève mon T-shirt pour m’enserrer la taille à même la peau, il mord mon sein à travers le tissu, frotte la barbe de sa joue dans le creux de mon cou, pose front contre le mien, me regarde dans les yeux, puis m’embrasse, doucement, amoureusement, puis plus fort, avec rage, avec envie. Mais il s’arrête rapidement, me rentre gentiment le t-shirt dans le pantalon, en profite pour me caresser la fesse et me guide dehors. Il sort un peu après, la seringue à la main. Et les jours suivants il demandera à quelqu’un d’autre de lui tenir cheval, en prenant quelques minutes pour faire la piqure, afin que tout paraisse toujours parfaitement anodin.

Dans la sellerie il nous soulève généralement les lourdes selles des montants parfois en hauteur, en les tenant par le pommeau et l’arrière, et nous les pose à chacun sur l’avant bras afin qu’on les amène dehors auprès des chevaux. Nous nous suivons de près, les mouvements s’enchainent sans pause. Je passe en dernier, mais la mienne il ne la tient pas par le pommeau, il a avant bras dessous, et il me caresse du coude jusqu’au bout des doigts quand il me la remet, nos gestes cachés par les quartiers de cuir. Parfois même il en profite pour me glisser un billet doux dans la manche du gilet. Sa caresse me fait hérisser les poils, me donne des chatouillis dans la nuque, des papillons dans l’estomac, de la chaleur dans le bas ventre, de la salive qui afflue dans ma bouche. L’insistance de regard de braise me fait oublier tout ce qui nous entoure et rien ne compte à part nous mon amour, mais nos gestes sont rodés et je ne m’attarde pas, j’emboîte le pas du cousin qui a eu sa selle juste avant. Il m’avouera qui si lui trainait encore dans la sellerie, c’était pour se remettre, parfois grivoisement la bite dans le bon sens à l’étroit dans pantalon d’équitation, mais aussi se remettre du pic de sentiments, et de la mélancolie qui va avec.

Une fois, durant les petites vacances, j’étais seule chez ma tante, nous sommes partis en ballade Noël et moi. Nous avons galopé pour arriver rapidement à un endroit abrité de quelques arbres rapprochés faisant un petit paravent, y avons attaché les chevaux, et nous sommes installés de l’autre côté, sur le lit de mousse.
Il était si hésitant, lui d’habitude si sûr de lui, ses mains tremblaient pour me déshabiller, pour m’allonger. Il a posé ses lèvres sur chaque centimètre de ma peau, il a caressé mes côtes, mon ventre, mes cuisses, mes épaules, il semblait si ému de me voir entièrement nue, si désemparé, il me touchait comme s’il avait peur de me casser, comme si j’étais en porcelaine. Il avait les yeux humides et ne cessait de me regarder, me caresser délicatement la peau, me serrer contre lui.
Je n’étais à l’époque pas très dégourdie, et j’avais peu de gestes envers lui. Mais je me rappelle que nos baisers nous amenaient à nous serrer si fort l’un contre l’autre, et je le voulais sur moi. Et c’est naturellement que mes cuisses jusqu’alors soudées dans mon immobilité de pucelle, dans le feu du jeu de nos langues, ce sont relevées afin qu’elles enserrent sa taille.
Dans mon souvenir, le ciel était si bleu, la mousse si douce , l’air si agréablement frais, l’herbe sentait si bon, mon amoureux était si doux, si prévenant, mes sentiments si forts, ma joie si grande, mes émotions si vives. Je ressentais tout de manière amplifiée, je respirais mieux, je voyais mieux, je touchais comme pour la 1ère fois, j’étais absolument heureuse. Et enfin je ne voyais pas de tristesse sur visage, pas de torture désolée dans ses yeux, il était exalté, fier, comme s’il avait conquis l’Everest.

Quand il a fallu remonter à cheval j’étais étourdie, je voyais flou, et je n’ai pas eu le temps d’être triste de rentrer, j’étais toujours ébaubie de bonheur et de toutes ces sensations géniales.
Noël a raconté que nous avions croisés des chasseurs à l’endroit où nous étions sensés aller (alibi que personne ne vérifierait), qui était assez éloigné pour justifier la durée de notre absence, durée normale des ballades habituelles.

Nos prochaines caresses furtives seraient moins innocentes, plus appuyées, plus ferventes.
Une fois il ira même jusqu’à m’attirer dans un box de l’écurie pour me baisser ma salopette et me prendre debout, derrière moi, en agrippant frénétiquement mon sein. C’était sauvage et tellement inattendu, j’avais le souffle coupé, je n’en revenais pas de audace et de sa voracité. Il s’est retiré pour éjaculer dans le foin par terre.
Je me suis rhabillée et suis sortie prestement par la fenêtre du box d’à côté pour atterrir dans le paddock et réapparaître par l’extérieur du mas, mine de rien, quand lui passait de l’écurie à la sellerie pour y rester assez longtemps.

Il m’avouera ce même jour que ce qui l’avait décidé à m’embrasser sur le coin des lèvres la toute première fois, c’était de m’avoir vue dans les bras du camarade de classe de mon cousin un mois avant. Il avait été confronté à sa jalousie, à envie de moi, il n’en revenait pas de ce qu’il ressentait mais il le vivait si mal qu’il ne pouvait pas l’ignorer. Il avait eu de la peine pour moi quand le parisien était parti sans se retourner et que j’étais restée hébétée. Il s’était dit que ce mec était trop con et que si lui avait cette chance…

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Fhou ya ya !
Posted:Aug 14, 2012 5:36 am
Last Updated:Jan 11, 2015 2:37 pm
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L'appartement est soigneusement rangé, la pénombre installée, la bougie parfumée qui vacille dans la chambre, les lumières d'ambiance colorées allumées dans le salon.
Les verres sont placés bien en évidence, sur le bar, passage obligé quand on va au frigo et qu'on en revient. La musique et le ventilateur savamment dosés dans la chambre, de l'air et du bruit de fond, assez pour être agréables, pas trop pour ne pas déconcentrer.

Je suis lavée, légèrement parfumée, épilée, maquillée, coiffée, j'ai enfilé avec précaution mon bustier, mon jupon et ma jarretière sortis de leur papier de soie, un lacet de cuir autour de mon cou et des boucles aux oreilles. Je me crème pour être sûre d'être douce. Je me brosse consciencieusement les dents et la langue.

Je dispose les jouets, les capotes, le matériel de massage sur le plateau au pied du lit, près du miroir et de la bougie. Je retape les coussins, ajuste ma tenue. Mine de rien tous ces préparatifs pour rendre le moment accueillant et naturel sont assez épuisants. Je repense aux diverses rencontres qui ont pu mal se passer, ou tourner court, et je suis sur le point de regretter tous mes efforts, mais je chasse ces idées noires et prends un chewing-gum parfumé aux fruits.

Je reçois le texto et tressaille, j'ouvre la porte de l'appartement en grand, puis j'actionne l'ouverture de l'immeuble. Il avance, décontenancé car je tiens en retrait, dans l'encadrement de la porte de la chambre. Il entre enfin dans l'appartement quand il m'entend lui dire "bienvenue". Il me regarde intensément dans les yeux, pour me faire comprendre que ma manière de l'attirer dans ma tanière ne lui plait pas forcément. Puis il étudie ma tenue et mon visage et semble réjoui. Je l'invite à déposer ses affaires au salon et à en profiter pour se servir à boire.
Je lui dis de faire comme chez lui, lui précise que la salle de bain est en face de la chambre. Je lui demande s'il a besoin de quelque chose, soupire de contentement quand il me dit non, et m'installe sur le lit, assise le dos bien droit, jambes repliées sous mon jupon, un brin provocante avec mon sourire de petite fille espiègle qui a tout préparé.

Je l'entends déposer ses affaires sur le canapé, marcher jusqu'au frigo, siffler d'admiration (ou de désapprobation ?) devant le choix de boissons, il semble abandonner et refermer le frigo.
Il vient vers la chambre, mon pouls s'accélère.

Il s'arrête en passant la porte, et je me rends compte de sa grande taille, de torse imposant, de visage carrément pas mal. Il contemple l'autel consacré aux jouets éclairé par la bougie, sourit (j'en conclus que je suis cataloguée dans les coquines, si ça n'avait pas encore été fait), jette un regard circulaire sur la parure de lit, le ventilateur, revient sur les jouets et s'arrête sur moi avec un sourire souverain. Je force sans doute instinctivement mon sourire d'une manière un peu gênée à ce moment là, et tapote le lit à côté de moi pour l'inviter à me rejoindre.
Il s'assoit au bord et défait ses lacets, je le sens agacé de ne pas y avoir pensé avant. Je lui caresse le dos, il semble se détendre à ce contact. Il se retourne et me regarde plus tendrement. Je caresse épaule, il m'attrape la joue de sa grande main et ça me fait fermer les yeux de douceur. Je me rapproche de lui, commence à ouvrir le bouton de sa chemise, en le regardant rapidement dans les yeux, toute empêtrée dans mes paradoxes d'envie débridée de lui et de timidité de me confronter à regard direct.
Sa main passe de ma joue à mon cou, mon épaule, mon bras, ma taille. Très efficace, ma tête se renverse en arrière sous le frisson, et ma main tombe de sa chemise. Content de effet, il m'attrape la nuque et m'embrasse, puis se recule pour me regarder dans les yeux, ce qui me fait baisser la tête par timidité maladive, (coucher ? oui sans problème, ravage-moi le corps, mais se regarder en face, si proche l'un de l'autre ? Quelle intrusion !) mais par sa poigne en bas de ma tête il me force à lui rendre regard. Il lit l'imploration sur mon visage et relâche la pression.
Il me dit que j'ai des yeux intolérables, ça me fait sourire et dénoue la tension. De l'originalité et en plus il ne stagne pas dans sa position de force. Il a aussi bien compris que je ne suis pas pour les conversations soutenues.

Il retire sa chemise pendant que je m'installe contre la multitude d'oreillers; il se colle à moi et nous nous embrassons comme des adolescents, à se caresser la joue, à s'attraper la mâchoire ou la nuque, puis les langues aidant à faire mousser les hormones, à s'attraper les fesses et se caresser un peu partout. A se frotter de tous nos corps l'un contre l'autre, à se grimper dessus comme des frénétiques. Mon bustier vole (5 laborieuses minutes pour l'enfiler, 10 secondes pour l'enlever, ça me fera toujours rêver), short aussi. Il reste alors quelques instants happé par mes seins, et s'en régale, puis repart sur tout mon corps. Regarder, toucher, embrasser, caresser, masser, lécher, chatouiller, mordre, pétrir, serrer, câliner. Encore quelques attouchements avec caleçon en place, mais la blague ne durera pas longtemps.

Il enfile la capote et m’écarte les cuisses. Je résiste légèrement avec les muscles de mes jambes, j’adore sentir que ça force, j’aime cette sensation qui annonce le délice. Il passe sexe tout le long de ma fente, et reste étourdi de ma moiteur, il fait rouler gland contre mon clito et ma tête se renverse dans un râle.
Mais il n’est plus temps de jouer, je me reprends, m’agrippe à cou, le regarde bien en face et guide sa queue dans mon sexe. Sa main se crispe sur ma cuisse, il s’enfonce et ma poigne se relâche de sa nuque, mes yeux se ferment de contentement. Sa tête vient se lover dans mon cou, ses mains se calent sous mes fesses, et les va et vient nous imbriquent de plus en plus profondément. Je relève mes jambes derrière dos, il m’embrasse en me caressant gentiment les cheveux, puis en attrape une mèche sur le haut de ma tête et appuie dessus pour mieux s’enfoncer en moi. J’ai l’impression d’être transpercée et un cri m’échappe. Par moments il fait de rapides vas et viens qui tapent contre mes fesses, puis reprend de lentes et profondes pénétrations, en remontant mes jambes à la verticale, ou en me soulevant le bassin avec ses mains et en s’asseyant sur ses talons. J’aime ces positions de face à face, parce qu'on peut se regarder, s’embrasser, se mettre joue contre joue, se mordre le cou. J’aime qu’il regarde ou touche mes seins avec cette envie dévorante qui se traduit par sa queue bougeant en moi.

Il me bascule sur le côté, garde ma jambe de dessous entre les siennes et plie ma jambe du dessus ; il reste à genoux et s’enfonce en moi en caressant ma fesse. Il se mord la lèvre. Ma chatte est serrée dans cette position et c’est un régal. Il attrape mon sein et augmente la cadence. Il m’attrape frénétiquement la taille pour me pilonner et j’en bave littéralement. Ma main se tend vers lui mais je n’arrive pas à l’atteindre, je respire si fort que j’ai l’impression d’être en transe. Il a peur de venir, il sort sexe et s’essuie le front avec la serviette qui est au bord du lit. Le ventilateur ne suffit vraiment pas.

Je lui suggère d’aller nous chercher de l’eau au frigo. Pendant qu’il s’éloigne je prends les mouchoirs sous le lit et m’essuie un peu les endroits stratégiques. J’enlève un peu du maquillage qui a coulé sous mes yeux. Il revient, me tend la bouteille et pendant que je prends de grosses goulées il va à la salle de bain s’asperger la tête et le torse. Je le remercie pour l’eau et il boit à tour, assis au bord du lit ; je tourne le ventilateur pour qu’il lui sèche le dos. Il soupire de contentement. Je m’allonge sur le ventre derrière lui, et lui fais des dessins dans le dos avec le bout de mon doigt quelques instants. Il rouvre les yeux et pose la bouteille au sol.

Il me tourne sur le dos et s’allonge à côté de moi, m’embrasse, et me caresse le ventre, les seins. Il me serre contre lui, nous écrase l’un contre l’autre et caresse mes fesses, mon dos. Puis il glisse sa main entre mes fesses, sent que je suis trempée et a une érection. Il me mord l’épaule, me lape le sein, puis me plaque ventre contre lit et glisse sexe entre mes cuisses serrées et je gémis de plaisir. Il va en bas du lit, je me retourne pour le regarder mais il me dit de rester tranquille d’un ton autoritaire.
Il m’attache les mains entre elles au dessus de la tête avec mon ruban en soie, me met un masque sur les yeux, puis je sens l’air du ventilateur me balayer le dos, ainsi que des chatouillis imprévisibles qui viennent et disparaissent dans mon dos, sur mes cuisses. Je crois qu’il utilise le plumeau mais c’est assez dur à identifier, privée de ma vue, cette sensation qui apparait et stoppe sans annonce sur ma peau, à n’importe quel endroit. Ca me fait tressaillir et je sens sans le voir le sourire de contrôle sur visage.
Je dois avoir la chair de poule et les brusques contractions de mon dos dues aux chatouillis font relever mes fesses. Je suppose que le tableau lui plait. Je m’attends à ce qu’il me pénètre ainsi, mais il me retourne sur le dos, écarte mes cuisses, glisse un doigt le long de ma fente et me dit « je n’ai jamais vu une fille mouiller autant que toi, tu es trem-pée ». Il fait de petits vas et vient et de petits rond avec gland contre mon clito et je m’agrippe aux oreillers en poussant de petits cris incontrôlables. Je veux ramener mes mains vers lui mais il me les renvoie derrière ma tête et me dis de rester tranquille. Je dis assez fort « Rentre là » et il arrête de glisser sexe sur le mien, comme surpris par le ton autoritaire de ma demande. Il me répond « tu n’es pas en mesure de réclamer quoi que ce soit » et m’enfourne sexe dans la bouche.
Je suis surprise et dans ma tête je me dis que c’est dangereux d’être autant à sa merci, moi qui suce rarement, par peur des maladies et parce que c’est pour moi une récompense que je prodigue aux amants réguliers qui m’ont d’abord fait jouir. Mais je me rends compte qu’ainsi contrainte, les yeux bandés, ça rend la chose assez excitante, et l’aperçu que j’ai pu avoir de la manière dont il me ramone la chatte me laisse présumer que nous jouirons plusieurs fois. Il sort, baisse mes mains sur mon ventre et rentre à nouveau sexe dans ma bouche, bougeant bassin pour me "violer" la bouche. Je caresse ses couilles avec mes mains. Il reste immobile et guide alors ma tête avec ses mains pour que mes lèvres glissent sur sexe. Quand il s’enfonce trop profond dans ma gorge, je manque m’étouffer et j’essaye de me dégager, il ne maintient pas la pression, puis fait des mouvements plus rapides et moins profonds. Il me relève les cheveux, m’attrape la chevelure entière, me caresse la tête à la fois gentiment et de manière assez peu contrôlée, tout pris qu’il est dans sa transe pipesque, il émet des râles de contentement quand ma langue roule dans la bouche pour entourer sexe, il accélère ou ralentit le rythme sans vraiment s’en rendre compte, juste conduit par le plaisir intense que lui procure ma bouche.

Mais je commence à avoir mal à la mâchoire, à ne plus arriver à respirer correctement. Je repousse bassin et ma tête et m’essuie de mes mains jointes la bave qui coule de ma bouche, et les larmes sur mes joues. Je sens qu’il est déçu, mais j’estime que j’ai joué le jeu, et qu’il est temps qu’on joue à 2, il n’y a pas que lui.

Il me tire par les pieds, n’y voyant rien je comprends à peine ce qui m’arrive, puis il me fait rouler sur le ventre et me tire les fesses en arrière, me mettant à 4 pattes. Je l’entends enfiler une capote et me pénètre sans crier gare, je suis surprise car je n’ai pas senti corps et je comprends qu’il m’a mise au bord du lit et qu’il est debout au sol. Ca me fait un peu mal, car mon vagin n’a pas encore eu le temps de s’« adapter » à cette position et je pousse des soufflements de douleur, en m’avançant un peu pour que ses coups de bite ne me transpercent pas les entrailles.
Il comprend et va plus doucement, je me recule alors et il m’attrape la taille gentiment. Il passe sa main sur mon sein, puis sur mon clito et je gémis. Il me laisse m’enfoncer sur sa bite, prenant le temps de goûter la position, je fais de petits cercles avec le bassin, me régalant de sa main et de sa queue, puis je me mets à m’enfourcher violemment sur sa queue, il reprend sa main et m’attrape les hanches pour me pilonner. C’est bon !
J’essaye de me cambrer plus ou moins pour bien sentir sa queue et éviter que ce soit trop répétitif. Il se retire sans un mot et je me sens frustrée. Je sens quelque chose de froid couler sur mes fesses et j’entends le vibromasseur se mettre en marche. Il me titille le clito, passe le vibro le long de toute ma fente, faisant glisser le gel sur mon petit rond. Il enfonce un peu le vibro dans ma chatte, le roule longuement sur mon clito, le repasse tout le long de ma fente, ces sensations à surprise sont de vrais cadeaux, c’est assez fantastique d’avoir les yeux bandés. Il me met tout le gode dans la chatte et présente sexe sur mon cul, il essaye de s’enfoncer mais c’est clos. Il force et je crie « non ne me fais pas mal » avec une réelle angoisse. Il me dit d’une voix calme et grave « ne t’inquiète pas, je n’irai pas comme un bourrin, je sais ce que je fais ».
Il fait des allers retours avec le gode dans ma chatte, en sortant parfois pour passer sur le clito et ça me détend, il passe pouce sur le haut de mes fesses, dans le gel et me l’enfonce dans le cul pendant qu’il m’enfonce le gode dans la chatte. Je reste immobile, interdite de cette nouvelle sensation. Il bouge lentement les deux, il me sent tendue. Il enfonce complètement le gode, retire pouce et présente sexe, il enfonce le gland, reste ainsi sans bouger et me caresse le clito. Je me sens totalement prise et j’aimerais qu’il me prenne le sein à pleine main mais j’ai les mains liées et je suis tellement estomaquée par cette position que je n’arrive pas à parler. Il reprend sa main pour enfoncer sexe, à mesure qu’il rentre dans mon cul l’air sort de mes poumons. Il rentre complètement et bouge le gode dans ma chatte, puis il bouge sexe, et les 2 en même temps ! J’émets des sons inhumains. Mes genoux ne tiennent pas et nous nous aplatissons contre le lit.
Il me relève le bassin pour glisser un coussin sous mon clito et se met à bouger comme un beau diable derrière moi, main sur le gode et sexe dans mon derrière, c’est vraiment bon. Je lui dis de mettre autre main sur mon sein, il pousse le gode puis prends ses 2 mains pour chopper mes seins et bouge sur moi pour s’enfoncer dans mon cul. Ca commence à me faire mal et je pousse avec le périnée pour faire sortir le gode de ma chatte. Il gémit quand le gode bouge et sort.
Il se remet à bouger en moi mais je lui demande bientôt d’arrêter avec une voix suppliante. Il sort et me demande si ça va. J’ai des larmes qui ont coulé. Il me tourne la tête et m’embrasse.

Nous nous allongeons sur le côté, face à face, j’ai toujours le bandeau, je me blottis un peu contre lui puis lui demande de me reprendre la chatte. Il se branle un peu, change de capote, et me demande quelle position je veux ; je me remets à plat ventre sur le coussin, cuisses serrées.
Il passe sexe entre mes fesses et trouve facilement le mien, tout trempé. Je prends sa main et la place contre mon clito, il commence à bouger bassin, mais je me mets à bouger le mien, relevant et roulant mes fesses, glissant nerveusement sur sa bite. Il crie et ne bouge plus. Je me lance dans une véritable danse du cul, je m’empale sur sa queue et la roule dans ma chatte, tout en me frottant le clito sur ses doigts. Mes fesses se relèvent et se frottent l’une contre l’autre, faisant bouger sa queue sur la droite et sur la gauche dans mon fourreau brulant, il gémit et crie, moi j’ai la tête dans les coussins, il s’abat sur moi et me mord la peau sur le côté de la nuque, tel un coq sur sa poule, véritable saillie animale. Je n’avais jamais ressenti ça, c’est débridé et puissant, le plaisir est incroyable.
Il reprend sa main et s’appuie sur mes fesses pour sortir de mon sexe, au bord de jouir. Je râle, me détache les mains en les secouant, attrape sexe et le place entre mes grandes lèvres, attrape sa main et la maintiens fermement sous mon clito. Je bouge mes fesses pour faire glisser sa queue, enroulée dans mes lèvres, qui vient buter contre mon clito. Il crie, je pousse des « han » à chaque butée, je passe d’avant en arrière à quelques roulements de bassins, je suis hors de moi, je suis seulement guidée par le plaisir de sexe contre le mien, je lui demande s’il aime, il me dit qu’il va jouir, je lui dis retiens un peu, me mets à faire de touts petits mouvements très rapides en appuyant bien sa main contre mon clito, et nous jouissons très bruyamment, moi qui suis habituellement si discrète.
Il enlève sa main de mon clito, y laissant la mienne, et je sens la capote se remplir de liquide chaud. Je suis heureuse, je me sens bien.

Il m’enlève mon bandeau, nous sommes rouges et les cheveux en pétard. Il m’embrasse et se rue à la douche. Je bois, me recoiffe un peu, enlève le maquillage sous les yeux, remets ma jupe droite et passe ma main sur mes seins. Je relève un peu le volet pour que l’air entre. Il sort de la douche, et je lui dis d’aller boire ce qu’il veut, qu’il n’y a pas que de l’eau, puis prends ma douche. Je remets un peu de mascara, de déo, ma jupe et un haut transparent, et m’installe au salon en allumant la télé.
Il vient s’asseoir à côté de moi avec verre d’alcool, me prend dans ses bras. Il est en caleçon. Je caresse torse, me serre contre lui. Il m’embrasse le front et je lui choppe la bouche, en lui caressant la joue. Il me dit que je suis un sacré numéro, je lui dis qu’il n’est pas mal non plus.

Après quelques minutes de caresses et de repos, les langues se remettent en action, sa queue remonte, il m’enlève mon haut va chercher une capote et me prend sur le canapé, en me mordant le cou, en me roulant des pelles, en tenant mes seins. Il me fourre bien et j’aime ça, mais ça ne vient pas, mais tout d’un coup il me serre le cou et me mange le sein tout en continuant à bouger en moi, et boum ! Orgasme ! Aussi simple que ça. J’ai des larmes qui coulent et il a bien vu que j’étais venu, même si je ne suis pas une gueularde. Je me relève et l’embrasse, puis me mets à 4 pattes.
Il m’enfile joyeusement, m’appuie la tête en bas et s’active en moi. Il me caresse les seins et vient assez rapidement. Nous nous essuyons mutuellement avec des mouchoirs et restons dans les bras l’un de l’autre. Puis il se rhabille, on se dit merci et il rentre chez lui. Je mets mes habits, les draps et les jetés de canapé au linge sale, je me lave, il est très tard dans la nuit, je mets à la hâte des draps propres et m’endors comme un bébé, en espérant le revoir pour d’autres parties de sexe.
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Sunshine on my shoulder
Posted:Jul 19, 2012 12:10 pm
Last Updated:Aug 29, 2014 7:22 am
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Un rayon de soleil à travers un branchage qui m'émerveille l'oeil et me réchauffe les reins, une brise qui à la fois me rafraîchit la nuque et me caresse les seins, l'onde d'une rivière dont le chant amuse mes oreilles et dont le flot me donne envie de m'y glisser sans rien.
Le bonheur me surprend souvent au détour d'une semaine sans intérêt et sans saveur. Le plaisir ne tient à rien.
Tes doigts qui dessinent lentement les contours de mon visage, tes paumes qui malaxent mon dos meurtri, puis qui se font hardies et agrippent la féminité de mes formes.
Sentir ton regard sur moi, ton attention bienveillante, ton intérêt protecteur, ton envie valorisante, tu me remets sur pied et tu me sauves.
Tu fais fuir l'ennui, tu gommes les soucis qui pourrissent la vie. Dans tes yeux j'en oublie tous mes doutes et mes tracasseries.
Tu me regardes et tu captes mon attention, alors je te contemple et je te sens bien, je te devine enthousiaste, je te vois disponible et attentif. Tu m'invites à être moi aussi sereine et gourmande. Tu me rends plus féline, plus souriante, plus généreuse.
Tu me parles doucement, sans m'agacer, sans me brusquer. Tes mots sont justes, la discussion avec toi est facile, pertinente. Nos pensées ne sont pas forcément les mêmes, mais elle ne s'affrontent pas. Souvent l'humour pointe au détour d'une phrase et dessine de légers sourires sur nos visages, ponctuant le plaisir de nos échanges.
Et quand les mots nous manquent, les mains se ravivent, les corps se rapprochent, les lèvres s'entrouvrent, nos bouchent se lient l'une à l'autre.
Je redécouvre mon corps sous tes mains. Quand tu serres mes hanches, quand tu soulèves mon bassin, quand tes mains englobent mes seins pour t'aider à les gober, quand la pulpe de tes doigts roule sur l'intérieur de mes cuisses, le velours de mon ventre, mes lèvres... je me sens belle. Quand tu mords goulûment mes fesses, quand tu refermes ta main sur mon cou en te mordant la lèvre , quand tu relèves mes cheveux et que ton regard s'enflamme, je me sens désirable.
La danse de nos corps, de nos caresses, de notre envie, ce sont les moments les plus importants de mon existence.
Les moments les plus intenses, les plus agréables.
Tu n'attends pas de moi que je te chauffe, tu es braise ! Tu ne m'ordonnes pas de te sucer, ton regard me donne confiance en moi, tes gestes pleins de désir envers moi et ta beauté virile me donnent envie de ta queue. Tu n'attends pas de moi passivement que je te fasse un strip tease, nos échanges de caresses et notre envie réciproque deviennent instinctivement une parade nuptiale.
Tu ne m'accuses pas d'être passive, tu te régales de ce que j'ai à te donner, et tu me rends plus téméraire.
Moi j'ai envie de me faire prendre, toi tu as l'intelligence d'avoir envie de moi avant d'avoir envie de me fourrer. Par ton attitude, tu me donnes furieusement envie de toi, et ça rend nos moments tellement plus intéressants, plus intenses, plus bons !
Faire l'amour avec toi, c'est toucher au bonheur.
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Fuir ou suivre, il faut choisir
Posted:Jun 25, 2012 3:00 pm
Last Updated:Aug 28, 2012 2:04 pm
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J'ai beau croire que je maîtrise, j'ai beau croire que j'ai le choix, toujours "on" me ravise, on me remet face à ma croix.

Souvent je rencontre des garçons gentils, presque attentionnés, qui se disaient incandescents derrière leurs écrans, mais qui une fois sur place ont perdu leur belle ardeur, et n'assument pas, n'ont pas envie de relations sexuelles sans intimité intellectuelle.
Généralement ces gentilshommes ne tarissent pas de forts charmants éloges et n'ont de cesse de réclamer à me revoir. Malheureusement mon but premier étant, je le rappelle, de me faire prendre ! et ma barrière de ne pas apprendre votre vie, ni dévoiler la mienne, je n'ai sincèrement aucun intérêt à renouveler l'expérience.

Parfois je rencontre des machines, toutes prêtes à passer à l'action, mais dont le verbe ou l'attitude ne donnent vraiment pas envie de remettre ça, malgré le contrat rempli.
Parce que j'ai beau ne pas vouloir parler, et ne rien connaître de vous, ça n'empêche pas que je n'ai ni envie de me sentir utilisée, ni de me faire traiter de salope.
Et ces rustres bien lotis croient me faire un compliment quand ils m'assènent un fort grossier "je te remplis à nouveau quand tu veux". Rien de tel pour me faire oublier jusqu'à votre pseudo.

Enfin rarement, d'une façon aussi inattendue que délicieuse, la rencontre devient gracieuse, étourdissante, ravissante. Un homme à la fois poli et tout prêt à nous réjouir mutuellement. Un amant à la fois normal et incroyable par la justesse dans l'attitude, par le tact, par la bestialité corporelle et l'humanité du regard et de la parole.
Un homme qui me fait sentir femme, dans tout ce que ça peut avoir de jouissif et de beau.

A ses hommes, je dis un grand merci pour m'avoir comprise et comblée.
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Bedroom time
Posted:Jun 14, 2012 3:19 pm
Last Updated:Jan 21, 2015 10:15 am
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Il passe la porte, l’idée de se demander où il débarque lui traverse l’esprit mais il regarde mon décolleté généreux, mes yeux maquillés, mes cheveux lâchés, les lacets de mon corset dans mon dos quand je me retourne, et il oublie ses hésitations.
Je lui indique la chambre, il s’avance, m’agrippe la nuque, me rapproche de lui et m’embrasse. Doucement d’abord, gentiment, des lèvres délicatement posées sur les miennes, puis des petits baisers plus fougueux, nos bouches s’entrouvrent, sa langue vient chercher la mienne, sa main s’agrippe à ma fesse, il mordille ma lèvre, écarte le tissus de mon haut pour découvrir mon décolleté qu’il caresse du bout des doigts. Il se recule pour mieux m’envisager, plisse regard, sourie, me dirige vers le lit.
Il m’embrasse passionnément, une main dans mon dos l’autre qui remonte le long de ma cuisse provoquant un frisson qui me bascule à l’horizontale. Appuyé sur ses mains, à 4 pattes au dessus de moi, ses lèvres parcourent mes cuisses -je frissonne-mon ventre, puis mes seins qu’il déballe entièrement et sur lesquels il s’arrête pour les dévorer et les enrober de ses pleines mains. Je me tortille de tout mon corps tellement mes sens et mes nerfs sont chamboulés.
Nous basculons sur le côté, face à face, Il m’enlève le haut et arrache le sien. Sa main serre ma taille et je trouve ça bon, nos baisers sont erratiques, les lèvres passent fiévreusement de la bouche au cou, au front, au buste. Ma main s’agrippe à dos comme si j’allais tomber du lit, alors que je ne risque rien, mais mon esprit est confus. Je sens sa langue sur ma peau, ses dents qui m’attaquant gentiment, nous haletons, nos cuisses s’entremêlent, la sueur mouille déjà nos tempes et nous calmons le jeu.
Nous nous relevons, il enlève pantalon. Je m’assois dans dos et lui masse le dos en appuyant fort, en faisant rouler sa peau et ses muscles sous mes doigts. Il lance ses bras dans dos et m’agrippe les fesses. Sa tête balance à droite et à gauche sous l’impulsion des mouvements de mes mains sur sa nuque. Il gémit, ses mains lâchent prise. Il se sent partir et m’agrippe brutalement le poignet et me tire devant lui. Il se retourne aussi et me mord le cou.
Il m’allonge et se met sur moi, il me caresse les joues, m’embrasse, me suce les seins, et sa main se pose sur ma cuisse, il l’écarte, et se glisse entre. Il se relève, je tente aussi de me redresser mais il me plaque au lit sans ménagement et m’écarte les bras. Il me regarde intensément comme pour me donner l’ordre de me laisser faire. Il me fait plier les genoux découvre que je ne porte rien sous ma jupe et contemple mon sexe. Il se mord la lèvre, caresse l’intérieur de mes cuisses et index se glisse le long de ma fente jusqu’à mon clito. Il sent que je suis déjà trempée et sourit de fierté. pouce tourne sur mon clito, il veut glisser index dans ma fente mais je l’arrête. J’ai envie de plus gros, je n’ai pas envie de jouer, je veux qu’il me prenne, je le veux lui !
Je baisse caleçon, j’empoigne sexe et, à genoux face à lui, je le tiens par l’épaule et je glisse mon clito contre gland. Ses yeux s’agrandissent de surprise et de plaisir. J’halète, il est décontenancé. J’ai trop envie de le glisser en moi, il comprend et attrape la capote, pendant qu’il l’enfile je passe mes lèvres et mes mains sur dos. Il se met debout, sexe habillé bien tendu, je le trouve beau. Je m’allonge et l’accueille entre mes cuisses, il tient ma tête et me pénètre. Nous gémissons de concert.
Ma bouche est entr’ouverte de plaisir quand il bouge en moi, il s’agrippe à mes cheveux qu’il tient derrière ma tête, il est en appui sur autre bras et il fait de larges aller retour avec bassin. Mes hanches bougent aussi sous lui pour bien le sentir entrer et sortir de mon sexe.
Il m’attrape le cou, les joues, m’embrasse goulument, nos bouches se soudent comme nos sexes. Quand il sort sa langue de ma bouche il y glisse doigt et je le fais rouler avec ma langue. Il reprend sa main et m’attrape les hanches pour les soulever et me pénétrer encore plus profondément. Je crie un peu. Il est à genoux, je n’ai plus que les épaules et la tête qui touchent le lit, je suis en appui sur mes bas étendus. Il tient fort mes hanches en l’air, au niveau des siennes, il fait de petits allers retours en moi, rapides, et c’est bon. Mais je ne tiens pas longtemps la position.
Il me bascule sur le côté, me relève la cuisse et me pénètre en ciseaux ; il me touche le clito en même temps et je pousse des gémissements incontrôlables. Il me suce le sein, j’ai quasiment des larmes qui coulent en même temps que la sueur. Je lui tiens la fesse pour bien sentir ses mouvements.
Il fait une pause pour ne pas jouir. Il s’allonge sur le dos, je lui suce le téton et passe ma main tout le long de corps, de sa cuisse à épaule. Mais j’ai trop envie de me faire mettre et je lui grimpe dessus. Je joue d’abord à glisser mon clito et ma fente tout le long de sexe, et particulièrement contre gland, j’adore ça. Il me tient le cou et ça m’excite. Il se tortille quand gland passe près de l’entrée de mon sexe. Apparemment ça lui fait de l’effet. Je me frotte rapidement le clito en mouvements circulaires contre sexe, je jouis. Je reprends mon souffle quelques secondes et je rentre sa verge en moi, il émet un râle, il a été patient mais il était temps. Je glisse sur lui, il tient mes seins dans ses mains et me regarde bouger au dessus de lui. Puis il m’attrape les hanches pour guider mes mouvements, et me faire m’empaler plus rudement. Je m’oppose à sa contrainte et fais de larges cercles avec mon bassin et ça l’agace, il a envie de me sentir plus profondément.
Il me pousse sur le côté, se libère, et me met à 4 pattes. Il se met à genoux derrière moi, m’attrape les cheveux, me les mets tous d’un côté de ma tête et ses caresses sur ma nuque me font frissonner de tout mon corps. Il guide sexe vers le mien. Quand il entre je gémis, il me titille rapidement le clito puis attrape mes fesses et me pilonne consciencieusement, enfin il entre en moi jusqu’au bout ! Je l’entends marmonner, comme en transe. Sa main me caresse le dos, me claque la fesse, puis il colle torse contre mon dos, m’attrape la mâchoire, m’embrasse rageusement, me mord l’épaule, et bouge en moi avec ferveur, je gémis sans contrôle. Mes hanches bougent pour que mon sexe glisse sur le sien pendant que le sien glisse en moi. Je dirige sa main sur mon clito mais ça le déséquilibre, ça lui fait perdre rythme de tourner ses doigts sur ma fleur. Il reprend sa main, appuie sur mes fesses pour me faire m’allonger sur le lit, glisse sexe entre mes cuisses serrées. C’est absolument délicieux.
En appui sur ses bras il fait ses pompes pour glisser en moi et je le sens si fort, entre mes fesses, contre mes cuisses, contre mon clito, en moi. J’aime vraiment ça et je gémis en mordant les draps. Mes mains s’agrippent aussi au drap. J’aurais envie qu’il me reprenne en légionnaire pour l’embrasser et avoir sa langue dans ma bouche pendant qu’il a sexe en moi, mais il accélère le rythme, c’est trop bon et nous jouissons à 1 mn d’intervalle.
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Mazeppa
Posted:Jun 13, 2012 11:59 am
Last Updated:Apr 30, 2024 1:7 pm
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Tu te demandes qui est mon maître ? D'où me vient ce tact, cette légèreté, cette rudesse, ce sentiment qui te confond. Ne vois-tu pas que mon maître c'est lui ?
Est-ce assez clair pour toi, peintre immortel ?
Sans lui je meurs. J'ai déposé mon âme entre ses membres. Moi qu'on dit d'une autre espèce, à qui l'on prête des pouvoirs surnaturels, alors que je ne cherche qu'à le comprendre. Tu me trouves violent, mais lui ne l'est-il pas aussi ? Observe les intensément et tu verras mon corps s'étendre dessous leurs pas.
Maintenant vas-t'en ! Je ne peux plus rien t'apporter.



Ainsi quand Mazeppa qui rugit et qui pleure a vu ses bras, ses pieds, ses flancs qu'un sabre effleure, tous ses membres liés sur un fougueux cheval nourri d'herbes marines, qui fume et qui fait jaillir le feu de ses narines
Quand il s'est dans ses noeuds roulé comme un reptile, qu'il a bien réjoui de sa rage inutile ses bourreaux tous joyeux, et qu'il retombe enfin sur la croupe farouche, la sueur sur le front, écume dans la bouche, du sang dans les yeux
Un cri part et soudain voilà que par la plaine, et l'homme et le cheval emportés, hors d'haleine, sur les sables mous, seuls, emplissant de bruit un tourbillon de poudre, pareils aux noirs nuages, aux serpents de la foudre, volant avec les vents, ils vont dans les vallons comme un orage, ils passent dans l'horizon sans fin qui toujours recommence, ils se plongent tout d'un coup.

Ce n'est plus le corps d'un cavalier, c'est une sorte de crinière de muscles torsadés, à moins qu'il ne s'agisse, dénoncé par un trait de lune, d'un acte d'amour clandestin entre l'homme et l'animal.

Théodore Géricault mourut en 1824 à l'âge de trente trois ans des suites d'une chûte de cheval.
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Poème d'ado
Posted:Jun 13, 2012 11:05 am
Last Updated:Jan 11, 2015 2:37 pm
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Pourquoi faut-il mon amour, qu'en ce soir glacé ta torpeur me reprenne ?
Je sais déjà la sensation puante qu'elle me laissera et j'en ai peur; pourtant c'est avec un délice désabusé que je la sens monter en moi.
Tu ne reviendras pas... à moins que tu ne réapparaisses dans longtemps, lorsque le mécanisme de ta drogue aura enfin cessé d'avoir effet sur moi...
Pourquoi ne me laisses-tu pas en paix ?
Pourquoi faut-il que mon malheur ait tes attraits ?
Je te désire tant
Reviens, démon

1999

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On m'a demandé ce qui peut m'attirer chez un homme
Posted:Jun 4, 2012 1:29 pm
Last Updated:Aug 29, 2014 7:12 am
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Ce qui retient mon regard chez un homme serait par exemple la carrure, un homme aux épaules larges est sans doute anthropologiquement rassurant ^^
Je ne m'arrête généralement pas sur les maigrelets ou les effeminés.
Effectivement l'allure générale fait la 1ère impression, un homme mal proportionné, ou trop cambré, ou encore voûté, va généralement rester insignifiant.
Après j'ai été aimantée par des hommes aux physiques très différents. Je pense qu'il s'agit parfois plus d'une aura, d'une symbiose.
Un regard charmeur, une attention particulière que je sens flotter sur moi, me savoir remarquée.
Il y a un parfum d'homme qui me fait toujours un peu chavirer, souvenir de mon 1er crush. Un déo absolument cheap mais dont j'adore l'odeur.
J'avoue être sensible aux visages harmonieux, aux regards bienveillants, aux sourires rassurants.
Et si je dois en venir aux détails, alors sans doute que les mains peuvent devenir un atout, parce qu'on les imagine vite enserrant notre corps.
La tenue m'importe peu pourvu que ça lui aille bien et qu'on le sente bien dedans. C'est l'assurance d'un homme en lui-même (non pas le macho qui se la joue)qui le rend attractif. Le fait qu'on le sente en phase avec ses émotions, bien dans ses baskets.
Une voix peut se révéler envoûtante, et à ce moment là quelques mots choisis peuvent faire décoller assez vite. Pour ma part cela reste dans le poli mais à double sens, pas la flagornerie, mais l'aveu à demi-mot de la possibilité à venir.
Et pourvu que l'attraction soit déjà là alors quelques effleurements de la nuque, de la cuisse me font mouiller sans annonce.
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