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Je suis t  

rm_VOLCANIA17 61M
570 posts
8/2/2006 8:09 am

Last Read:
5/27/2010 6:33 am

Je suis t

Bon, dans le grand strip-tease intégral que représente pour moi ma vie sur Senior Sizzle, fallait un jour que ça sorte...

Alors, voila.

Ma mère était une surdouée (bac à 15 ans, Sciences Po à 16), féministe qui a grandi sous les bombes. Surdouée mais aussi (surtout?) bipolaire et névrotique (les bombes n'y sont pas pour rien)

J'ai donc passé mon enfance sous regard d'une lucidité absolue sur ce que je pouvais être (dans les bons moments) et sous la tutelle d'une manipulatrice absolue aussi, exutoire nécessaire à la gestion de ses névroses, gamin comme champ d'expérience (dans les mauvais jours).

Dans ce cadre, l'enfant que j'étais n'était pas franchement malheureux mais obligé en permanence de s'adapter aux sautes d'humeur, et surtout devait construire des stratégies de compréhension de l'autre dans toute sa complexité (pas facile quand on a 6 ans...): très vite, le recours à des moyens non conventionnels (discussion ou partage) s'est révélé nécessaire et parfois même vital.

La compréhension des messages non verbaux a ainsi été acquise très tôt.

L'arrivée à l'adolescence a coïncidé avec l'émergence de mon amour sans limite pour le genre féminin, genre dont la complexité dans sa majorité, était certes moins variée que ce que j'avais connu auparavant mais dont la diversité n'a jamais cessé de me surprendre. Et de m'émerveiller.

Je me trouvais laid, allez savoir pourquoi. (Le regard que l'homme mûr aujourd'hui porte sur ces photos rieuses a clairement une distance et une lucidité sans égale avec ce qui était en ce temps.)

Mais, laid, donc non séduisant, donc nécessaire de recourir à du non-conventionnel pour séduire. Le<b> frottage </font></b>des têtes, la pénétration des cerveaux, la plongée dans les envies, rêves et fantasmes.

Pas pour manipuler: c'est venu plus tard et c'est parti aussi vite que cela était arrivé, ivresse temporaire d'un pouvoir sans limite mais sans but, et surtout sans contact avec l'autre en finale, pouvoir qui ne conduisait alors qu'à la solitude.

Non, bien plus pour faire du bien, maladroitement au début, parfois même douloureusement: on ne joue pas avec les cerveaux comme ça, on a vite fait de créer des attentes insoutenables chez l'autre.

Les ravages provoqués de bonne foi me laissaient pantelant, sans force et avec une interrogation centrale sur mon envie de faire du bien à l'autre qui conduisait à tant de douleur.

C'est que peu de gens s'intéressent à ce que vous êtes vraiment, la plupart ont pour objectif de vous raconter ce qu'ils sont, base même de la plus grande mystification de l'univers: c'est en se projetant que l'on s'isole, c'est en se racontant que l'on reste seul.

Dès lors, une oreille attentive, écoute, relance et compréhension génère des attentes fortes et souvent une incompréhension totale sur les motivations réelles.

A 35 ans, je m'aperçus que j'étais capable de décrypter la quasi-totalité des pensées de l'autre. Je plongeais avec bonheur, et beaucoup plus de couceur et de respect, dans les arcanes de la pensée. J'écartais avec délicatesse les rideaux de soie infinis qui représentaient pour moi la complexité de l'esprit humain.

Certes, les comportements étaient prévisibles mais la beauté des paysages mentaux me laissait sans voix, m'ahurissaient de douceur, de douleur, de violence et de beauté.

Je prenais l'habitude d'explorer sans fin, voyage délicieux. Sans me rendre compte tout de suite que voyager laisse des traces. Chez soi et chez l'autre. Et consomme de l'énergie. Beaucoup.

Je m'usais dans cette quête, cette dérive. De terre en terre, de tête en tête. Cherchant avec frénésie la fleur du mal, la pensée qui me séduirait, le geste ou l'odeur qui trahirait l'harmonie totale.

A un moment, je me suis mis à prendre des produits anésthésiants: la tentation de la toute-puissance avait fini par m'effrayer, les illusions que je générais ou qui m'habitaient me coupaient peu à peu de la réalité d'un monde que j'aimais encore.

Je refusais désormais toute action, laissant l'autre venir et s'ouvrir, fin de la violence et de la pénétration.

Je repris ma quête mais avec des objectifs plus centrés, trouver des personnes comme moi avec lesquelles jouer et échanger, frotter les têtes mais à parité.

Pas facile, la plupart des cerveaux se repliant sur une parano généralisée, protégés par des remparts dérisoires et sublimes d'humanité.

Mais quel orgasme quand on se rencontre, quelle beauté jaillit du frottement des pensées. J'avance doucement dans ces forêts sous-marines des pensées et des croyances, écartant avec délicatesse les algues de la personnalité, fond marin sans fin et si lumineux.

La capacité à s'ouvrir accroît la lumière, rend les choses plus vives, plus belles. Les défenses s'abaissent, lâcher prise commun, toujours temporaire mais synonime de fin de la solitude et d'acceptation de soi et de la Beauté.

Extra-terrestres en goguette, voyages dans les étoiles, trace sans doute de l'amour, de l'acte d'amour.

Exploration utilisant tous les sens (dans tous les sens du terme...) pour une rencontre sans barrières.

Comme une vision de plus en plus nette, une capacité à voir les choses, telles qu'elles sont.

Mais aussi une impatience démesurée, incapacité grandissante à comprnedre pourquoi d'autres ne voient pas, d'autres ne s'ouvrent pas, d'autres ne se lâchent pas.

Bon, je me suis un peu laissé aller, je me rends bien compte que c'est un peu ésotérique tout ça.

Alors, je terminerai en synthétisant en un message: s'ouvrir à l'autre, se donner et recevoir est une des plus grandes joies qui soit, qu'on la reçoive ou qu'on la procure. Tel qu'on est. Tel que l'on n'est pas. A poil, quoi.

Bises aux filles et virilités aux garçons.


amelisia 55F

8/4/2006 6:20 am

bjr, toujours aussi ravie de te lire volcet comme je l'ai écris sur mon blog tu es et restera mystérieux pour moi, tu vois la fin de ton texte dit" s'ouvrir à l'autre, se donner et recevoir est une des plus grandes joies qui soit, qu'on la reçoive ou qu'on la procure. Tel qu'on est. Tel que l'on n'est pas" pour une rencontre sans barrières. je me suis lancée dans cette aventure j'etais sans limite pour un resultat se faire jetter et vous eviter comme ci vous n'éxcisté plus :'satisfaction pour lui et moi démoralisation et qui puis etre je me retrouve a me renfermer encore et encore alors tu vois pourquoi moi je ne veut plus m'ouvrir je sais tes mots son bien plus explicatif que les miens mais j'espere que tu comprendra ce que je veux dire !!!!!
bisous avec plein de mélencolique


DouceShelley 57M/56F

8/4/2006 6:32 am

Vol là je viens pour t'engueuler que veux tu qu'on réponde à ça ? à part le sempiternel c'est beau ce que t'as écrit... Tu trouves toujours le moyen de nous rendre con face à tes écrits, je plaisante pas moi je suis sans voix à chaque fois alors merde fait un effort essais une fois d'être imparfait qu'on puisse s'éclater dans les commentaires parce que là moi je sais pas quoi te dire à part qu'est ce que c'est beau ce que tu écris

Bon toi tu voues un culte à celle que je ne citerai pas et moi je voue un culte à ce que tu écris toi mais j'en ai marre de me retrouver devant ton blog avec des mots qui sortent pas


kyarasmoonlight 55F

8/4/2006 10:35 am

Tu vois Volcania,quand tu nous fais des posts comme çà,tout commentaire est superflu.

Comment veux-tu qu'on arrive à y mettre nos coms!

Bises,Kyara


Comedia_del_arte 55F
830 posts
8/14/2006 3:45 am

Je suis sans sans voix ni doigt.

Rien a dire quoi ...


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