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Le blog de Retors - 48  

retors031 58M
3 posts
5/30/2021 8:07 am
Le blog de Retors - 48


L'Opération Barkhane .

L'opération Barkhane est une opération militaire menée au Sahel et au Sahara par l'Armée française, avec une aide secondaire d'armées alliées, qui vise à lutter contre les groupes armés salafistes djihadistes dans toute la région du Sahel. Lancée le 1er août 20, elle remplace les opérations Serval et Épervier.

À la suite des opérations Serval et Épervier , l'Armée française continue sa lutte contre les groupes armés djihadistes salafistes dans toute la région du Sahel. Le juillet 20, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, annonce que cette opération « se fait en partenariat avec les cinq pays de la zone sahélo-saharienne » (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) , membres du G5 du Sahel.

Au commencement de l'opération Barkhane, les effectifs engagés sont les suivants : 3 000 militaires, 200 véhicules logistiques , 200 blindés , 4 drones , 6 avions de combat , une dizaine d’avions de transport et une vingtaine d’hélicoptères . Le nombre des effectifs augmente par la suite : début 2018 , 4 500 sont mobilisés dans l'opération Barkhane . En février 2020, les effectifs passent de 4 500 à 5 0 homme .
Les pertes militaires françaises au Mali et au Sahel sont , au 29 mai 2021, de 55 militaires (54 hommes et 1 femme), dont 8 officiers, 3 officiers mariniers, sous-officiers et 27 militaires du rang . le premier décès a eu lieu le Janvier 20 à Mopti au Mali , c’était le Lieutenant Damien Boiteux .

Selon Aurélien Tobie, chercheur et chargé de mission en faveur de la paix au Mali pour l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm : « Entre 20 et 20, on a vu très rapidement après les signatures des accords de paix de Ouagadougou et Alger pour le Mali , que l’opinion malienne changeait vis-à-vis de la présence des troupes françaises . Les gens soutenaient l’opération Serval , mais ne comprenaient pas pourquoi cela se prolongeait par l’opération Barkhane. [...] Les habitants ont aussi eu le sentiment que la France “collaborait” avec des “ennemis” du Mali , comme le MNLA , avec des alliances sur le terrain . Selon Aurélien Tobie , il y a des divergences d'opinions entre le nord et le sud du pays : « On s’est rendu compte que les gens en contact avec les forces de la Minusma et Barkhane dans le nord du pays approuvaient bien plus leurs actions car ils voient des retombées dans leur quotidien (projets de développement, soins à l’hôpital etc) . À l'inverse , les personnes que nous avons interrogées dans le sud du Mali , qui ont généralement un niveau plus élevé d'éducation mais sont aussi plus loin de la zone de conflit , étaient beaucoup plus critiques envers les troupes françaises ou des Nations unies » . Le passé colonial de la France et le souvenir de la « françafrique » a également laissé des traces . Selon le Groupe de recherche et d'information sur la paix et la sécurité (GRIP) , une opinion répandue au Niger , au Mali , ou au Burkina Faso est que la France masque ses véritables objectifs dans le Sahel ; de nombreux habitants accusant même Paris d'avoir volontairement déstabilisé le Sahel en renversant en Libye le colonel Kadhafi, par ailleurs populaire dans cette région : « Selon nombre de Nigériens , la France ne penserait qu’à ses propres intérêts, au détriment de la souveraineté du pays et sans recherche de réciprocité . intervention militaire au Sahel ne répondrait pas aux causes profondes de la déstabilisation de la région et contribuerait à la maintenir dans le sous-développement . En outre , Français et Américains mentiraient sur les raisons de leur présence , allant jusqu’à entretenir une violence servant leurs intérêts » . Des critiques sont également formulées par des habitants au Mali pour le manque de protection aux individus ayant collaboré avec les Français , qui deviennent des cibles d'assassinats .

En 20, Corinne Dufka , directrice adjointe pour le programme Afrique de Human Rights Watch , estime que « Paris , comme les puissances régionales prêtent beaucoup trop d'attention à l'aspect militaire de la lutte contre les djihadistes , pas assez au terreau qui l'alimente » . En juin 2019, alors que les violences intercommunautaires s'aggravent dans le centre du Mali , un ancien ministre malien déclare anonymement à Libération que le « sentiment antifrançais » est à « paroxysme » au Mali : « Des théories du complot fleurissent partout . Bientôt , on accusera la France d’être responsable des inondations . Alors que c’est l’inertie de nos propres dirigeants qui est d’abord en cause . Lesquels se contentent de réactions d’indignation sans que rien ne change » .
Des officiels français, dont le président Emmanuel Macron lui-même, attribuent ces contestations à une « campagne de désinformation » menée par une puissance concurrente , incriminant ainsi , sans la nommer , la Russie .

Retors
"Nos certitudes ne nous conduisent pas toujours sur le chemin de nos espérances"

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